Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cuisine Marocaine

Cuisine Marocaine
Publicité
Derniers commentaires
Archives
19 mars 2018

Sellou, l'histoire millénaire d'un fortifiant marocain

Sellou, le dessert des almoravides de Marrakech

Sellou est un dessert fortifiant, typiquement marocain préparé à base d'ingrédients grillés : farine, graines de sésame, amandes. Il est parfumé aux graines de fenouil et d'anis et à la cannelle. Les ingrédients sont moulus et mélangés à l'huile et/ou au beurre et sucrés au sucre et/ou au miel. Sellou est surtout populaire pendant le Ramadan, mais est aussi servi pendant les grandes occasions telles que les baptêmes et les mariages.

Choumicha

 Les origines de Sellou

Connu sous le nom d'Asellou à Marrakech lors du règne des Almoravides, ce dessert était, à l'époque, plutôt simple : du blé grillé, du beurre et du miel. Ces ingrédients représentent la base de toutes les préparations fortifiantes connues au Maroc, mais aussi ailleurs en Afrique du Nord, et qui sont les cousines de Sellou. Ces préparations portent des noms d'étymologie berbère (tel que nous le verrons plus loin), ce qui nous renvoie à leur origine. La recette était simple : une céréale, un ingrédient sucré et un ingrédient gras. Ces préparations fortifiantes se développèrent et acquirent leurs propres spécificités régionales avec le temps. Les villes impériales du Maroc développeront Sellou.

Les différents noms de Sellou

Sellou, tel que connu aujourd'hui, soit préparé avec les ingrédients suivants : farine grillée, graines de sésame, amandes, graines de fenouil et d'anis, cannelle, gomme arabique, beurre/huile et sucre/miel, est spécifique aux grandes villes historiques du Maroc Occidental, soit les villes impériales et la ville de Tétouan, qui, rappelons le, a toujours maintenu de forts et solides liens avec les villes impériales, notamment Fès et Rabat. Les différents noms de ce Sellou d'aujourd'hui attestés dans les dictionnaires et les études sur le dialecte marocain depuis le 18ème et 19ème siècles sont les suivants : 

Sellou : Fès.
Slilou : Marrakech.
Sfouf : Rabat et Tétouan.
Zemitta : Meknès.

Sellou

Le terme ''Sellou'' a donc, jusque très récemment, été limité aux dialectes des régions de Fès et Marrakech. La préparation, quant à elle et comme mentionné préalablement, est limitée à ces régions et à celles de Rabat, de Meknès et de Tétouan. La diffusion du Sellou aux autres régions marocaines semble être récente, probablement au début ou à la moitié du 20ème siècle.

Oujda et le Maroc Oriental ne connaitront Sellou que suite à sa diffusion à partir du Maroc Occidental, au courant du 20ème siècle et notamment grâce à l'installation de grandes familles Fassies dans la ville d'Oujda, dont la famille Sebti.

Il est à noter qu'aucune étude sur les dialectes ou les autres cuisines des autres régions du Maghreb n'a auparavent mentionné le nom de Sellou ou la recette du Sellou tel que connu au Maroc aujourd'hui. Cependant, étant donné la popularité de la cuisine marocaine dans l'Ouest de l'Algérie, notamment depuis le retour des Algériens réfugiés au Maroc lors de la guerre d'Algérie suite à l'indépendance de leur pays et l'installation de plusieurs milliers de marocains en Algérie, cette recette tend à se diffuser en Algérie, qui, rappelons-le, se trouve à plusieurs centaines de kilomètres des villes impériales du Maroc et de Tétouan, et donc, se retrouve à l'extérieur de l'histoire culinaire commune à ces villes. La préparation du Sellou demeure peu courante en Algérie et se limite à quelques familles de l'Ouest de l'Algérie, contrairement à sa grande popularité au Maroc. 

Les cousins de Sellou

Sellou, tel que mentionné plus haut, dérive d'un dessert berbère simple, fait de céréales grillées, d'un ingrédient sucré et d'un ingrédient gras. Ces ingrédients rentrent dans la préparation de multiples desserts marocains et du Maghreb et qui portent les noms suivants :

  • Bsiss : dans la région du Souss, au Maroc, il s'agit d'une préparation à base de farine d'orge grillée, de miel et d'huile d'argan.
  • Bsissa et Zrir (Algérie, Tunisie)
  • Zemitta (Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie) 
  • Takenta (Maroc Oriental et Ouest de l'Algérie)
  • Tamina (Algérie), Rouina (Algérie et Tunisie)
  • Boumessouss (Tafilalet)
  • Et ainsi de suite. 

Bien que certains noms sont communs à plusieurs pays, les recettes changeront toutefois selon les régions.

Publicité
Publicité
28 février 2017

Mythe et réalité sur la pastilla au lait

© Cuisine actuelle

La pastilla est un plat purement marocain, aujourd'hui cuisiné en Algérie et en Tunisie. Il s'agit d'une tourte feuilletée, qui dit-on, serait andalouse. Cependant, ces origines andalouses n'ont jamais été démontrées et ne sont fondées sur aucune preuve, sauf peut-être l'étymologie du mot, qui serait plutôt latine. Ce qui est certain est que les plus vieilles sources mentionnant cette pastilla sont attribuables aux voyageurs qui ont visité les palais du Maroc, plus précisement à Fès. La pastilla originale est celle de Fès, farcie traditionnellement avec des pigeons, des oeufs et des amandes. La pastilla aux fruits de mer de Casablanca et des villes côtières situées au sud de celle-ci, ainsi que les autres recettes de pastilla sont plus modernes. 

La pastilla au lait est un nom moderne pour un dessert très ancien. Il s'agit en réalité de Johara, également appelée Knafa ou Ktéfa. C'est un dessert des villes impériales, entre lesquelles il a voyagé grâce au savoir-faire des dadas. Il ne sert à rien de chercher des origines lointaines à ce dessert, il est purement marocain. Ce sont des feuilles de brick (Ouarka) frites et alternées avec une crème faite de lait, d'eau de fleur d'oranger et de fécule de maïs. 

Jusqu'ici, tout va bien, n'est-ce pas ? 

Vous serez surpris d'apprendre que Fatema Laoudedj, propriétaire du site « Les joyaux de Sherazade », ne parlait pas en ces termes lorsqu'elle avait pour la première fois publié la recette de Pastilla au lait sur son blog, en 2014. Elle parlait d'une recette d'origine andalouse (preuve ?) qui serait arrivée en Algérie par le Maroc. Tout ceci, pour ne pas parler de recette marocaine. 

Historique

Mais ce n'est pas tout ! Quelques mois plus tard, la description de la recette est changée. On parle alors d'une recette qui vient de la ville de Bejaia, située dans le nord-est de l’Algérie et donc bien loin du Maroc. « Sa crème originale serait un peu complexe à réaliser, étant donné les ingrédients d'époque qui étaient différents ». Quels ingrédients ? A vous de deviner. La description, très vague, prouve à quel point ces origines sont mensongères. Et que la description, pour « prouver » que ce dessert n'est plus marocain, doit contenir des termes qui parlent d'histoire, d'ancienneté en Algérie.  Sur wikipédia, la pastilla au lait, qui était marocaine, a été retirée de la section du Maroc. Elle est maintenant algérienne, et tient ses origines du temps des Hammadites. Preuve historique ? Y aurait-il un livre de cuisine de Bejaia qui daterait de cette époque là pour nous prouver que cette recette est date réellement de cette époque ? Et que Bejaia, où la cuisine est rustique (voir les autres recettes de Bejaia publiées par madame), serait capable d'un dessert aussi raffiné, propre aux villes impériales du Maroc ? La recette que madame Laoudedj vous présente, est exactement la recette préparée au Maroc. Même si soit-disant la recette datait de l'époque des Hammadites, comment se ferait-il qu'elle soit exactement comme la recette marocaine d'aujourd'hui ? 

Knafa

Et ce n'est toujours pas tout ! Le nom, Knafa, est le nom courant donné à ce dessert à Marrakech. Le Marquis de Bute, dans son livre de recettes marocaines écrit dans la première moitié du vingtième siècle, nous parle de ce dessert royal. D'autres, avant lui, ont eu le plaisir de le gouter dans les grands palais de Fès, Marrakech ou Rabat et l'ont relaté dans leurs carnets de voyage.

A noter qu'il existait bien un dessert appelé Kunafa au Moyen-âge, attesté à Bejaia. Mais ce dessert n'a rien à avoir avec la pastilla au lait, ou knafa marocaine. Et surtout, rien à avoir avec la description que donne madame Laouedjedj, qui semble croire qu'il s'agissait d'une feuilleté avec une crème.

Voici ce qu'en dit l'anonyme andalou, livre culinaire du 13ème siècle : 

Take some of this thin bread, as was mentioned before how to do it. Cut it and trim it to the size of big rose leaves. Then take a pot and a tinjir [boiling kettle], in which [viz. the kettle] you put fresh oil, enough to cover the cut bread. Let it boil until it absorbs the oil and disappears. Then throw in clean honey, free of its froth, to cover it, and sprinkle it with rose water in which some camphor has been dissolved. Stir it gently so it doesn't stick to the bottom of the tinjir. Then dust it with ground sugar, stir it and when it has become thick, take it off the fire, stir it and dust it with spikenard, cloves, ground sugar, chopped peeled almonds and whole fanid [taffy]. Smooth it with a spoon while it boils and the oil disappears, as you do with mu'assal. The people of Bijaya [Bougie] and Ifriqiyya [Tunisia] make this kunafa with fresh and clarified butter instead of oil, but oil is better and lasts better.

Traduction en français : 

Prenez un peu de ce pain mince, comme cela a été mentionné auparavant. Coupez-le à la taille de pétales de rose. Ensuite, prenez un pot et un tinjir [bouilloire], dans lequel vous mettez de l'huile fraîche, assez pour couvrir le pain coupé. Laisser bouillir jusqu'à ce qu'il absorbe l'huile et que celle-ci disparaisse. Jetez ensuite du miel débarrassé de sa mousse, pour le recouvrir et saupoudrez-le d'eau de rose dans laquelle du camphre a été dissous. Remuez doucement pour ne pas coller au fond du tinjir. Ensuite, saupoudrez-le de sucre glace, remuez-le et quand il est épais, retirez-le du feu, remuez-le et saupoudrez-le de nard, de clous de girofle, de sucre broyé, d'amandes pelées hachées et de fanid entier. Lissez-le avec une cuillère pendant qu'il bout et que l'huile disparaisse, comme vous le faites avec le mu'assal. Les gens de Bijaya [Bougie] et d'Ifriqiyya [Tunisie] font ce kunafa avec du beurre frais et clarifié au lieu de l'huile, mais l'huile est mieux et plus durable. 

A la lumière de cette description, la recette de kunafa, qui n'était pas exclusivement algérienne, mais plutôt un dessert andalou et maghrébin, avec des variantes (au beurre à Boujie et en Tunisie, à l'huile ailleurs) serait plutôt un pudding de pain frit au miel. En quoi est-ce proche ou en quoi serait-ce la même chose que la pastilla au lait?

La question qui se pose maintenant. La cuisine marocaine complexe-t-elle autant nos voisins algériens ? Est-il difficile de découvrir une recette marocaine, et d'accepter qu'elle soit marocaine, sans se l'approprier et inventer tout un tissu de mensonges autour ? 

La pastilla, un plat récent en Algérie et en Tunisie : http://www.hommes-et-migrations.fr/docannexe/file/1246/1246_13.pdf

25 septembre 2006

Ramadan à Casablanca

app_full_proxy

 

Chehiwat Bladi - Choumicha

- Harira Bidaoui
- Tagine de cervelle
- Tagine de poivrons
- Couscous Hlou au poulet

 

25 septembre 2006

Reghifa Filalia & Chebakia de Fez



Chehiwat Bladi - Choumicha - www.2m.tv

25 septembre 2006

Harchas: aux saucisses / Viande hachée /Jben et olives



Chehiwat Choumicha ( www.2m.tv )

Publicité
Publicité
13 mars 2006

Comment le thé inonda le Maroc ?

                                                                                                                                               

Voici un beau livre qui, outre le mérite d'être luxueux et abondamment illustré, vous permet de tout savoir sur le thé. Oui, le thé cette boisson national qui fait l'orgueil du Marocain, un peu son marqueur d'identité aussi, mais dont il ignore tout ou presque. Savez-vous par exemple, quand cette boisson a fait son apparition au Maroc et comment ? Savez-vous comment elle est devenue une boisson nationale? Connaissez-vous le rituel qui accompagnait la prise du thé dans les temps anciens ?
Peu de gens le savent en effet, et le mérite du livre de Noufissa Kessar Raji, et pas des moindres, est de nous raconter tout cela.

Plus, il retrace dans un premier temps l'histoire du thé dans le monde, ainsi que la culture et les mythes qui s'y rattachent.
Ainsi apprend-on que le thé est apparu pour la première fois en chine en 2773 avant Jésus Christ, on prête son invention, comme du reste à la culture du riz et du blé, à l'empereur mythique Shen Nong.

Bien sûr, cette version chinoise est contestée par d'autres d'origines indienne, japonaise et coréenne, chacune revendiquant la paternité de l'invention. Mais audelà du mythe, le breuvage est apparu comme ingrédient de la pharmacopée chinoise il y a près de 3.000 ans. Sous la dynastie des Hans, il devient une boisson réservée à la Cour. Il fallait attendre des siècles pour qu'il se généralise comme boisson populaire à toutes les couches de la population, avant d'aller à la conquête du monde par le biais des commerçants.

C'est un commerçant arabe d'ailleurs, du nom de Soulayman, qui, semble-t-il, a le premier parlé du thé dès le 9e siècle. Il le décrit comme étant « une herbe qui a plus de feuilles que le trèfle, un peu plus de parfum aussi, mais fort amer…»
Quatre cent ans plus tard, Marco Polo fait mention du thé en tant que produit de commerce courant en Chine.

Le thé ne fut découvert par les Européens qu'au cours du 17e siècle grâce aux missionnaires qui rapportaient des petites quantités. Ce sont finalement grâce aux grandes compagnies maritimes portugaises, hollandaises et anglaises que le thé fait son entrée dans le réseau commercial. C'est notamment la Compagnie des Indes hollandaises, fondée en 1602 que l'introduction du thé en Europe était devenue possible.

Comment les Marocains ont-ils connu le thé ?
Par l'intermédiaire des Anglais dont il est devenu une boisson à partir du 17e siècle. Il était servi dans des «Coffee House» dont la création remonte à 1652. Il devient un enjeu économique au fur et à mesure de sa diffusion à travers l'Europe et au-delà, dans le vaste empire britannique.

C'est au cours du règne du Sultan Moulay Ismaïl que le thé a fait son entrée au Maroc. D'abord en tant que présent des ambassades anglaises à la Cour, c'était alors une boisson réservée au Sultan et plus tard au Makhzen et aux notables. En 1789, le chirurgien anglais William Lemprière, appelé à la Cour de Sidi Mohamed ben Abdellah s'étonne que le thé soit servi «dans de superbes tasses de porcelaine des Indes, d'une petitesse remarquables (…)La petite quantité que l'on sert à la fois de cette boisson fait voir tout le cas que les Maures en font.

Un régal de thé dure au moins deux heures. Il n'y a que les gens riches qui puissent en boire, à cause de la rareté dont il est en Barbarie».
Il fallut attendre la guerre de Crimée en 1854 pour voir se généraliser l'usage du thé au Maroc. C'est que le blocus de la Baltique, interdisant aux marchands anglais les pays slaves, les incita à rechercher d'autres débouchés.

Les ports marocains très proches de Gibraltar étaient tout indiqués pour acheminer le produit au Maroc. Les comptoirs de Tanger et de Mogador (Essaouira) deviennent vite les plaques tournantes du commerce du thé qui devient progressivement une boisson populaire comme il l'est encore aujourd'hui.

Abdelaziz Mouride | LE MATIN
27 février 2006

Salade d'Oranges aux olives

Ingrédients (5 personnes)marokko
. 2 belles oranges
. 80 g olives noires
. 12 c.s huile d'argan
. 1/4 de c.c de sel
. 1/4 c.c de paprika
 


Préparation:
Peler les oranges à vif, puis les détailler en quartiers. Dénoyauter les olives noires et les couper en petits dés. Dans un récipient, mélanger les morceaux d'oranges avec les dés d'olives noires. Ajouter le sel, le paprika doux et l'huile d'argan. Présenter la salade d'oranges aux olives noires bien fraîche

Saveurs et Cuisine du Maroc

20 février 2006

R'fissa be rezzat el kadi - Turban du Juge

R' fissa avec Rezzat el Kadi est un plat de fête. Il se prépare pour les grandes occasions, les fêtes religieuses, les cérémonies ou encore en l'honneur d'invités exceptionnels. De la dextérité de la cuisinière à réaliser cette crêpe, constituée de fils de pâte qui doivent être aussi fins que des cheveux d'anges, dépend la finesse de la rezza. Les variantes de ce plat que je vous propose sont aussi succulentes les unes que les autres : avec du poulet Beldi, une épaule d'agneau, des pigeons ou des perdrix. Quel que soit votre choix, n'oubliez ni le safran ni le s'men beldi pour des saveurs inoubliables. Elles sont formidables, les Marocaines.morocco14
Détentrices de la mémoire collective et de l'identité nationale, elles veillent amoureusement sur notre héritage culinaire, préservent de l'oubli des recettes familiales uniques et veillent à en assurer la transmission. L'hommage que je leur rends aujourd'hui reflète mon admiration et mon respect à leur égard. Parmi ces femmes qui m'ont accueillie à bras ouverts, qui m'ont invitée à partager leurs secrets culinaires et leurs recettes ancestrales, il en est une que je tiens tout particulièrement à saluer aujourd'hui. C'est Oumi Al Ghalia de Larbeâ del Gharb. Je me souviendrai toujours de cette femme au beau visage illuminé d'un sourire rayonnant, si simple et si généreuse. Oumi Al Ghalia réussit la recette de rezzat el kadi en la travaillant délicatement et longuement avec ses doigts. J'ai découvert aussi chez Oumi Al Ghalia une autre spécialité, Barkoukch au lait. Les graines de couscous cuites dans un premier temps à la vapeur et ensuite dans le lait sont servies pour le petit déjeuner de l'Aïd. Aujourd'hui, on peut remplacer Barkoukch par la Mhamsa*, une variété industrielle.

Recettes:

Rezzat El Kadi aux lanières
de poulet et amandes éffilées

morocco15                                             

Rfissa de Rezzat El Kadi au poulet

morocco18

Choumicha

20 février 2006

Rfissa de Rezzat El Kadi au poulet

Ingrédients (5 personnes)morocco12
. 1 poulet fermier de 2 kg
. 2 gros oignons hachés
. 1 petit bouquet de persil
. 1 c. à soupe de beurre rance (s'men)
. 1 c. à café de poivre noir
. 1/2 c. à café de macis
. 1/2 c. à café de curcuma
. 1/4 de c. à café d e sa fran pilé
. 1 / 2 verre d 'huile d e table
. se l
. 2 l d'eau
 
Pour servir
2 kg de rezzat el kadi
1 c. à café de smen .


Préparation:
Dans un bol, mettre les épices, l'oignon et un petit verre d'eau et faire mariner le poulet pendant 1 h. Mettre le poulet et la marinade dans une marmite sur feu doux, et les faire revenir pendant 5 mn. Ajouter le bouquet de persil et mouiller avec l'eau. Après ébullition, baisser le feu et laisser mijoter jusqu'à cuisson du poulet. Le bouillon doit avoir réduit à 1 litre. Mettre les rezzat el kadi dans le haut du couscoussier pour les ouvrir à la vapeur pendant 15 mn. Les disposer ensuite dans un plat de service, et les enduire de beurre rance. Délier les rezzat el kadi, et déposer dessus le poulet puis arroser le tout avec le bouillon. Servir r'fissa à la rezzat el kadi bien chaude. Bon à savoir: Vous pouvez remplacer le poulet fermier par des pigeons ou des perdrix en suivant la même recette. Et pour servir garnissez le plat avec des amandes mondées, grillées et concassées

20 février 2006

Rezzat El Kadi aux lanières de poulet et amandes éffilées

Ingrédients (5 personnes)morocco11
1 kg de blancs de poulet
2 gros oignons
1 petit bouquet de persil
1 c. à soupe de beurre rance (s'men)
1/2 c. à café de poivre noir
1 c. à café de gingembre
1/4 de c. à café de macis
1/4 de c. à café de safran pilé
1/2 verre d'huile de table
2 pincées de sel
1 l de bouillon de volaille 
Pour servir
2 kg de rezzat el kadi*
4 c. à soupe de miel de fleurs d'oranger


Préparation:
Couper le blanc de poulet en lanières régulières, les faire mariner dans un bol avec 1 oignon râpé et la moitié des épices. Couvrir avec un film alimentaire et garder au frais pendant 1 heure. Dans une marmite, faire revenir dans l'huile et sur feu vif, les lanières de poulet marinées pendant 5 mn. À l'aide d'une écumoire, retirer les lanières de poulet, baisser le feu et faire revenir le restant d'oignon haché dans la marmite durant 10 mn. Ajouter les épices, le bouquet de persil, l'oignon haché, le beurre rance, le bouillon, laisser cuire et réduire la sauce de moitié. Remettre les lanières de poulet dans la marmite et faire mijoter pendant 10 mn. Mettre les rezzat el kadi dans le haut du couscoussier pour les ouvrir à la vapeur pendant 15 mn. Mettre une galette de razzat el kadi dans un plat de service, la garnir de lanières de poulet, l'arroser avec un peu de sauce et recouvrir avec une autre galette déliée. A déguster bien chaud, avec des amandes effilées.

20 février 2006

Salade de gésiers confits aux raisins secs

Ingrédients morocco10
. 4 cours de laitue
. 50 g de raisins secs
. 8 cerneaux de noix
. 4 gésiers de canard confits
. 2 tranches de foie gras mi-cuit
. 1 belle poire coupée en morceaux
       
Vinaigrette
. 1 c. à soupe d'huile de noix
. 1 c. à soupe d'huile
. 3 c. à soupe de vinaigre balsamique
. 1 c. à café de miel chaud
. sel et poivre du moulin

Préparation:
Dégraisser les gésiers et les couper en petits morceaux. Couper les tranches de foie gras en dés. Dans un plat, disposer les cours de laitue, les garnir de morceaux de poire , de gésiers et de foie gras. Décorer avec les raisins secs et noix concassées. Mélanger bien les ingrédients de la vinaigrette, saler, poivrer et mettre dans une saucière pour accompagner la salade. Bon à savoir: Ne pas oublier de citronner les morceaux de poire pour qu'ils ne noircissent pas

www.saveursetcuisinedumaroc.com

16 février 2006

Poulet farci aux dattes de tafilalet et aux amandes!!

Ingrédients morocco9
-  Un poulet
- Oignon : 500g
- Persil : 1bouquet
- Ail : 50 g
- Safran : ½ paquet
- Gingembre : 20g
- Piment doux : 20 g
- Beurre : 100 g
- Dattes : 500 g
- Amandes : 500g
- Sucre : 100 g
- Huile d’olive
- Cannelle : 20 g
- Clous de girofle : 10 g

Préparation: - Après les travaux préliminaires, laisser le ; poulet dans l’eau, clous de girofle, oignons, citron, gingembre et sel. - D’autre part, dans un récipient, mélanger oignons hachés, persil haché, gousse d’ail pilées, safran en fleur cannelle, gingembre, sel, huile d’olive et piment doux. - Egoutter le poulet, le farcir avec les dattes coupées en dés, amandes grillées et concassées, beurre, cannelle, gingembre, sucre, gomme arabique. - Brider le poulet pour que la farce reste à l’intérieur pendant la cuisson. - Mettre le poulet dans le récipient qui contient le mélange et laisser cuire. - Au terme de la cuisson badigeonner le poulet avec le beurre. - Dorer le poulet au four. - Dresser le poulet sur un plat rond. - Garnir avec les dattes coupées en julienne et amandes grillées.

11 février 2006

Fekkas à la charcuterie

Ingrédients morocco8
-  1 oeuf
-  ½ verre d’huile
-  ½ verre de beurre fondu
-  1 Kg de farine
-  20 g de levure boulangère
-  1 sachet de levure chimique
-  1 sachet de sucre vanille
-  250 g de charcuterie
-  un peu de purée de piment
-  1 c. à c. de sel, poivre

Préparation: Râper la charcuterie et la mettre dans un grand plat. Faire fondre la levure boulangère dans un peu d’eau tiède. Ajouter la levure, le sucre vanille, le beurre, l’huile l’oeuf, la levure boulangère la purée de piment, le sel et le poivre... Incorporer petit à petit la farine, tout en amalgamant le tout, jusqu’à obtenir une pâte plus souple que la pâte à pain. Préchauffer le four à 150°C (th.5). Avec la pâte, former des petits rouleaux de 1 à 2 cm de diamètre. Les faire cuire à peine (10 min). Ils ne doivent pas prendre couleur. Laisser reposer toute une nuit en les couvrant d’un linge et d’un plastic. Le lendemain, découper les biscuits délicatement en rondelles de moins d’1 cm sans les briser. Les disposer sur une plaque et les faire cuire dans un four préchauffé (th. 5) environ 15 min, jusqu’à ce que les rondelles soient légèrement dorées.

11 février 2006

Bej’mate - Pain perdu

Ingrédients morocco7
-  1/2 litre de lait
-2 œufs
- 50 g de sucre
-  2 cuil. à soupe de sucre vanillé
-  6 tranches de pain de mie ou de pain rassie
-  huile pour friture

Préparation: Fouetter les œufs avec le lait et le sucre vanillé. Tremper les tranches de pain. Les égoutter légèrement et les frire à la poêle dans de l’huile bien chaude sur les deux faces. Lorsqu’elles sont bien dorées, les retirer, les égoutter (utiliser du papier absorbant) et les saupoudrer de sucre

Jeunes du Maroc

9 février 2006

Les pâtisseries marocaines : un symbole de raffinement et de culture

morocco6 La pâtisserie marocaine a des origines méditerranéennes. Au plus loin que l’on remonte, les racines sont berbères, depuis bien vingt siècles, avec les rghaif, crêpes de pâte feuilletée, et les beghrir, crêpes à base de pâte à beignet. A l’époque des Omeyades et les Abbassides arrivent d’Arabie et d’Irak de nouvelles recettes à base de miel, d’amandes, d’huile, de sésame, de pistaches et de cacahuètes....Au XVI ème siècle, l'influence turque  se fait sentir. Avec le déclin de la présence arabe en Andalousie, de nombreux Andalous, de confession musulmane ou juive, traversent le détroit de Gibraltar et s’installent, notamment dans la ville de Fès, apportant avec eux leurs traditions culinaires. C’est ainsi qu’au fil du temps, le nombre de spécialités s’est singulièrement enrichi.

Toutes les pâtisseries sont pétries et formées à la main. Certaines, comme les cornes de gazelle, essentiellement à base de pâte d’amandes, seront cuites au four. D’autres, les chebbakiya, dans une friture d’huile, puis trempées dans du miel. Le sfenj ou beignet est cuit dans l’huile brûlante. Le sellou ou seffouf est une poudre à base de farine, d’amandes, de sésame, de sucre, de gomme mastic ou de cannelle, le tout grillé et arrosé de beurre fondu. Le mhanncha, serpentin enroulé sur lui-même est constitué d’amandes, de sucre, de cannelle et d’eau de fleur d’oranger, dans un feuilletage de pâte de bastilla. La pastilla elle-même, un des fleurons de la pâtisserie, se présente sous forme de feuilles très fines dorées au beurre et garnies d’une farce d’amandes grillées et pilées, de lait, d’œufs, de beurre, de sucre, de cannelle. Quant au célèbre briouat, surnommé la reine de la pâtisserie marocaine, son nom provient du mot « bra » qui en arabe signifie « lettre ». « bria » en est l’abréviation, une toute petite lettre donc, car sa forme ressemble à l’enveloppe secrète dans laquelle les amoureux andalous glissaient de doux messages...

Sans cesse, de nouvelles variétés voient le jour, car la pâtisserie est un domaine propice à l’inventivité. Fidèles à notre tradition d’hospitalité légendaire, nous, peuple marocain aiment accueillir nos hôtes avec égards. Des gâteaux accompagnent le thé en signe de bienvenue. On les sert dans beaucoup de fêtes, naissance, circoncision...lors des mariages, beaucoup de variétés sont proposées avec du thé avant les repas, pendant les chansons et les danses...les chebbakiya seront très appréciés pendant le ramadan à l’heure de la rupture du jeûne, en accompagnement de la soupe. En effet, trempée dans du miel, elle redonne au jeûneur l’énergie perdue pendant la journée. Lors des fêtes religieuses, chaque famille envoie aux proches ou aux voisins un plateau garni de gâteaux et en reçoivent. Ils seront alors mangés eu petit déjeuner.

Gourmands ou gourmet, dans la pâtisserie marocaine chacun trouvera son compte !

            

                Par : Najat.N Jeunes du Maroc
               

9 février 2006

Dégustez marocain !

morocco4 L’été vient de débarquer ! Les vacances ont commencé ! Le Maroc devient un paradis gastronomique unique que le monde entier nous envie.

Alors profitez de vos vacances pour découvrir ou redécouvrir des saveurs légères et estivales de fruits et légumes marocains. On aura beau dire mais les produits, fruits et légumes du Maroc sont les plus divins au monde : pas d’artifices, les souks nous offre ce que la nature a fait de mieux : oranges parfumées et dorées au soleil, qui vous laisse un baiser subtilement sucré sur les lèvres, les beaux gros oignions rouges qui se marient de manière exquise avec une salade de tomates. Que dire de l’huile d’olive marocaine et de son odeur unique que l’on reconnaîtrait à des kilomètres à la ronde. Quel plaisir de la déguster le matin en trempant du pain moelleux dans cette huile bénie servie avec un verre de thé a la menthe fraîchement cueillie. Hum, un vrai régal !

Il serait tellement dommage de ne pas abuser de tous ces trésors que les terres marocaines vous offrent pour vous refaire une santé d’ange, car n’oubliez pas, être en bonne santé commence d’abord par ce que vous mettez dans vos assiettes.

Votre imagination sera le guide pour concocter des jus de fruits rafraîchissants après une journée relaxante et ensoleillée à la plage ou, des salades colorées et légères qui exciteront les papilles des grands et aussi des plus petits gourmands.

Profitez des produits du terroir marocain pour faire une cure de vitamines pour la rentrée ! Alors dégustez les produits frais « Made in Maroc » sans modération !

            

Par : Hann- Jeunes du Maroc

9 février 2006

Aubergines au mouton

Ingrédients morocco2
4 aubergines de formes régulières
2 dl d’huile
200 g de viande hachée de mouton cuit haché
Quelque raisin et un peu de sauce
50 g d’oignons finement hachés
80 g de riz cuit à l’eau
1 cuillère à soupe de coriandre fraîche hachée
Sel, poivre
1 piment doux
Chapelure

Préparation:

Découper les aubergines en deux dans le sens de longueur. Mettre l’huile à chauffer dans une grande poële. Y frire les aubergines. Les déposer sur du papier absorbant.Retirer la chair intérieure de chaque aubergine sans abîmer la peau. Hacher grossièrement la chair et la mélanger avec le mouton, les oignons, le riz, les épices, la coriandre et la sauce aux raisins. Remplir les aubergines avec cette farce. Les disposer dans un grand plat en terre. Arroser copieusement d’huile. Saupoudrer très légèrement de chapelure. Passer au four pendant 15 minutes environ pour terminer la cuisson.

Jeunes du Maroc

6 février 2006

Gâteau serpentin miellé

Ingrédients morocco1
Pour la farce:
200g de pâte d'amande (150g d'amande avec 50g de sucre)
200g de noix de coco
Zeste d'orange
Eau de fleur
1 sachet de levure chimique

Pour la pâte:
Farine
Eau
Sel

Préparation: Dans un saladier, préparer la farce. Mélanger, la pâte d'amande avec la noix de coco. Ajouter le zeste d'orange. Mouiller d'eau de fleur pour rassembler la pâte. Ramasser en boule. Dans une casserole, mettre le beurre à fondre. Une fois fondu, verser le beurre dans un bol, puis ajouter la levure chimique. Mélanger. Préparer la pâte en mélangeant les ingrédients. Bien la travailler de façon à obtenir une pâte homogènes et souple. Prendre des petites boules de pâte puis les passer entre ses doigts afin d'avoir un long ruban. Sur le plan de travail huilé, aplatir le ruban jusqu'à avoir une feuille fine. Enduire de beurre tout en l'aplatissant. Disposer un long ruban de farce sur le bord en longueur de la pâte.

Rouler la pâte sur elle-même tout en l'induisant de beurre. Puis l'enrouler de façon à obtenir un escargot.L'aplatir légèrement à la main, tout en l'enduisant de beurre. Disposer sur un plateau a four recouvert de papier sulfurisé.
Mettre au four à cuire. Apres cuisson, laisser dorer puis sortir du four. Badigeonner aussitôt de miel fondu au bain marie. Disposer sur un plat de service. 

Choumicha

2 février 2006

Pilons de Poulet aux poires de Midelt

Ingrédients (5 personnes)morocco
• 1 kg de pilons de poulet
• 1 coing non moyen haché
• 1/2 c. à café de poivre
• 1/2 c. à café de gingembre
• 1/4 d e c. à café de pist ils de safran
• 2 bât onnets d ecannelle
• 1 c. à café de beurre rance (facultatif)
• 2 c. à soupe d’huile
• 1 bouquet de persil et de coriandre
• 1 gousse d’ail haché
• 1 pincée de macis
• 1 grand verre d’eau
Pour les poires:
• 1 kg de poires moyennes
• 50 g de beurre
• 80 g de sucre
• jus d’un citron
• 4 c. à soupe de sauce de cuisson des pilons
Pour servir :
• 30 g d’a mandes effilées grillées
 

Préparation: Dans un bol mettre les pilons de poulet, les épices, l'oignon haché et l'ail. Laisser mariner pendant 1 h au frais. Dans une marmite mettre le beurre rance, l'huile, le bouquet garni et les pilons avec la marinade, mouiller avec l'eau et laisser cuire sur feu moyen jusqu'à ce que les pilons deviennent tendres et la sauce onctueuse. Couper les poires en deux, re t i rer les pépins et garder le pédoncule, inciser le côté bombé des poires et les arroser de jus de citron. Dans une poêle mettre le beurre et le sucre et faire caraméliser les poires sur feu doux pendant 10 mn, ajouter quatre cuillères à soupe de la sauce de cuisson des pilons et laisser mijoter 5 mn. Disposer les pilons de poulet et les poires dans un plat préchauffé, les napper des deux sauces et garnir d'amandes effilées grillées..  

Choumicha

24 janvier 2006

Salade de Tomates confites

Ingrédients picture30
1 kg de tomates
5 ou 6 batons de cannelle
500 g de sucre semoule
10 cl d'eau de fleur d'oranger
20 cl d'huile d'arachide
2 g de sel fin
1 g de pistils de safran
1 pincee de colorant safran

 

Préparation: Plonger les tomates dans de l'eau bouillante afin de retirer la peau.
Couper les tomates en 2 dans le sens de la largeur et enlever le maximum de pepins possible. Sur la plaque du four, disposer les tomates les unes a cotes des autres avec la partie bombee en dessous. Disperser sur les tomates du sel, colorant safran, pistils de safran et les batons de cannelle. Ajouter le sucre, un large filet d'eau de fleur d'oranger et l'huile d'arachide. Recouvrir avec un grand morceau d'aluminium et faire confire au four a 150 degres pendant 45 mn.
Servir froid ou tiede. Bon à savoir: Pour cette recette utiliser des tomates de taille moyenne, bien fermes et avec peu de jus. Important ! car on va ajouter des liquides, eau de fleur d'oranger et huile. Apres les avoir epluchees, egouttees, et debarrassees de leurs pepins, il doit rester une bonne quantite de chair

Recette de Amina Khayar - Les delices du Maroc

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité